Gestion des cookies

Les cookies sont utilisés pour l'accessibilité, les formulaires de contact, ainsi que Google Analytics.

Gestion et politique des cookies
Pour profiter pleinement de l'accessibilité, activer le JavaScript du navigateur.

Musique en pièces
Symbole de décoration

Infos

 

Exposition temporaire
Du 31 mars au 29 décembre 2023 à Fourmies

 

Du mardi au vendredi
De 10h à 18h

Week-end et jours fériés
De 14h à 18h

 

Contacter

Image de présentation

Musique en pièces

Musique populaires en Avesnois XIXe – XXe

« Musique en pièces », consacrée à la musique populaire du milieu du XIXe siècle à l’entre-deux guerres, explore tambour battant les collections de l’écomusée de l’Avesnois assorties de trésors du territoire révélés au public pour l’occasion. Héritière de la musique traditionnelle, opposée à la musique « savante » – des salons et des salles de concert – cette musique dépasse la simple distraction, elle anime l’espace public, habite l’espace privé ; elle exprime la vie quotidienne, ses joies et ses peines. Instruments, objets, partitions, iconographies s’exposent et dialoguent dans un univers sonore qui ouvre sur la rue.

Au cours des révolutions successives qui ont secoué la France du XVIIIe au XIXe siècle, chansons et musique donnent, l’espace d’un instant, la parole au peuple souvent illettré. Elles accompagnent la verve de ces hommes, femmes, travailleurs, ouvriers, paysans, petites gens en somme, restés trop longtemps silencieux, et soufflent un sentiment de liberté, expression d’une émancipation sociale.

Un orgue de barbarie s’anime au coin de la rue. Alexandre Desrousseaux et Georges Dubut écrivent quelques vers, des passants esquissent des pas de danse au pied du kiosque endormi. Le théâtre est comble ce soir, la musique s’élève dans la rumeur de la ville, au gré des contraintes imposées par la législation. Demandez le programme ! L’écomusée prend un air de fête… Soudain, une musique militaire retentit au son du clairon, les manifestants entonnent des ritournelles, perpétuant une mémoire collective de la revendication, notamment à Fourmies lors du 1er mai 1891.

Dans une ambiance feutrée, le parcours baisse le rideau sur des « musiques à soi ». Des usines aux sociétés musicales – orphéons, fanfares et harmonies, de nouveaux lieux de convivialités émergent et structurent interactions sociales et partages esthétiques. Toute une identité collective s’exprime en musique.

À la jonction de ces deux espaces, l’exposition explore les liens complexes et parfois ténus entre l’industrie et l’univers des musiques populaires. Tout un instrumentarium nouveau se met au diapason, entre standardisation des sons et application des arts mécaniques dans la musique, vecteur de sa démocratisation. La création de marques et les multiples inventions font naître des espaces de musique, des formes, des formats, des gabarits qui racontent une histoire de la musique en pièces détachées.